Hashari

Pages salies.

Jeudi 11 novembre 2010 à 19:39

 C'est fini, les jours ne s'additionneront plus, les heures ne défileront plus, le souvenir s'emparera de vous.
Les jours sombres se termineront, les soirées d'inquiétude s'envoleront en poussière.
Le vase brisé est irréparable, les maux m'ont déchiré et les actes m'ont élucidé.
J'ai pleurer ce que j'avais à plaindre en moi, j'ai crié ce que j'avais au plus profond de moi-même,
mais ma voix, seule dans l'écho prolongé, tremblotait de faiblesse et d'épuisement, j'ai sali mes murs par le sang,
les cicatrices qui se sont formés avec le temps me rendent nostalgique.
Au fond de mon lit, la nuit, Furax me parle, mon joint à rallumé comme occupation, je gamberge, sans cesse,
j'écris, je déchire, je recommence pour que mes textes ne soient, au final, pas lus.

Texte écrit le 28/09/10

Jeudi 11 novembre 2010 à 1:38

Maman, j'ai peur, j'ai peur de demain,
Peur de plus pouvoir toucher ta main;
J'ai grandit avec ton amour 
Jour après jour,
Tu veux que je sois le meilleur je fais tout pour,
Arête de pleurer maman 
Je m'en sortirais, pour toi et pour ce que tu as consacré en temps;
Tu t'épuises à m'apprendre les bonnes choses,
Alors laisse moi écrire ces quelques proses.
Je ferais tout pour voir se dessiner sur ton visage le plus beau sourire. 
Ecoute ce que j'ai à te dire,
Laisse toi emporter par l'hommage qu'aujourd'hui je tiens à te rendre,
Ton fils ne se laissera jamais prendre
Par ceux qui traînent en bas de l'échelle,
J'briserais jamais notre amour pour une "Elle".
Je t'aime et j'ai jamais su te le dire les yeux dans les yeux,
Je t'ai forcé à te tourmenter pendant des nuits et des nuits
Je n'ai rien d'autre à dire sur ça, si ce n'est que je m'en veux,
Comme tu n'imagines pas, tu m'en vois rongé par le feu de toute une vie.
Si ma réussite me sert de rédemption,
Je franchirais les limites quitte à agir comme un con.


Je t'aime comme personne n'a le droit de t'aimer.

Mercredi 10 novembre 2010 à 1:25

Un soir de plus avec mon banc et mon lampadaire,
Un long joint d'herbe,
Car j'ai besoin d'un long bol d'air.




http://hashari.cowblog.fr/images/OmrySkyzomry.jpg






















 
 
 Omry (Tsr) - Paris by night.

 
 
 

Mercredi 10 novembre 2010 à 0:58

 Les lignes de basses ont remplacé le bruit de la circulation, ma fumée se répand sur le sol devant moi, jm'endors avec l'effet de la résine et de mon propre psy qui agît pendant mon sommeil, un petite latte et je repars pour des paragraphes interminables.
Chaque nuit resteront les mêmes, depuis l'enfance, depuis le premier goulot, premier tesson sur un crâne, je craque seul dans le noir avec mon psy, chaque nuits résument ma vie, je crache mon hymne, je balance mes vers comme tu vomis sur le pavé après une demi-bouteille.
Moi c'est mon canna qui m'a montrer, c'est pas vos vulgaires leçons de moral, j'ai préféré ignorer vos paroles et vos jugement, je ne veux plus mûrir, notre maccab attend là, des heures et des heures, refusant de se relever; tu crois qu'en attendant à genoux, tu te montreras fort?
 
 
Je craque depuis le landau, les coups du dar', l'ignorance de l'entourage, la solitude d'un homme sombre, peut finir en fait divers dans les journaux. 

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