Hashari

Pages salies.

Jeudi 28 octobre 2010 à 10:10

J'écris des textes comme on achète du pain, les mots sortent de mon vocabulaire, faible certes, mais exploiter dans toute sa grandeur.

Il pleut des termes comme il pleut des torrents en automne.

J'aime la sensation que j'ai trouvé au fond de ses bras, j'aime la douceur avec laquelle elle me caresse de son regard bleu comme l'océan, j'aime la personne que je suis avec elle.

Des volets osent encore s'ouvrir, après toute les difficultés que j'ai fait subir à mon cœur et mon âme.

L'espoir ne fait pas avancer les choses, mais fait avancer les personnalités qui se terrent au fond de ce trou noir, laissant si peu d'espace pour l'amour et la compation. Je forge mon expérience dans le feu de la passion, la musique pour seul amie, je grandis jour après jour avec toute ces questions qui continuent à défilé, à 180 sur les allées, je pense apercevoir la lumière blanche dont tout les plus grands idéalistes me parlent depuis le début de ma vie.

Les choses se dérangent au fur et à mesure des heures qui passent, les secondes paraissent des heures, et les tournants de ma vie prennent une mauvaise tournure.

J'écris au fil des jours qui se décrivent tout doucement dans le noir profond de mon être, mon existence est apparenté à un néant trop présent dans mon quotidien, mes mots ne remplaceront jamais les larmes qui ont servie de rivière à mes maux.

Je hurle comme si c'était la première fois, répercussion et persécution incessante, le pardon n'est qu'une clé parmi un trousseau de perdition.

 

Je pardonne toute ces âmes qui ont tentées de ressentir le froid qui m'envahit de plus en plus, ne laissant plus aucune place à la paix.

Je serre les dents quand je repense à mes morts, à mes proches et à mes futures!

Marocain sur l'oreille et du rhum en poche je bâtit un empire qui n'a pour seul égal le froid de toute une vie.


Mardi 19 octobre 2010 à 22:26

J'ai trouver comment expliquer le mal-être qui se terre au fond de mon âme.
J'ai trouver comment l'utiliser, l'atténuer ou même l'attiser comme le feu qui tente tant bien que mal de survivre face à la puissance du temps.
J'ai trouver comment chasser les démons qui me rongent sans cesse comme plus possible.
J'ai trouver la bonne façon de ne plus me mentir à moi-même comme mon passé qui a su me tromper sur mon futur.
J'ai appris à taire mes souffrances, panser mes blessures, et noyer mes chagrins.
C'est tout les soirs que je me cache derrière des bouteilles à degrés, des flacons de perdition.
Donc je manie ma plume comme l'homme alcoolisé que je suis qui vomit sur sa feuille comme il vomirait sur le bitume.
J'ai appris à attendre les bons moments comme ne pas détester les mauvais, j'ai compris que le bonnheur n'est ni éphémére ni facile mais provocable autant que provocant.
J'ai réussi à trier, ranger, supprimer, renouveler, créer, ce qui deviendra mon futur.

J'ai pris conscience que le temps passe, que les goutes du passé s'évapore avec la chaleur de l'amour, que le tristesse n'est qu'une raison de plus pour survivre.
Je pense à tout encore et encore, aux amours que j'ai perdus comme ceux que j'ai loupé, aux phrases qui m'ont touchés comme celle qui m'ont bléssé.

J'ai tuer le temps pour l'oublier, mais rien ne disparait, tout ressurgit jour aprés jour comme une personne qu'on à rayé de notre vie et qui reviens vers vous n'importe quand.
J'ai assumer les claques, les cuites, les amours, les drogues, les amités, les trahisons, les mensonges, mais jamais je ne pourrait le faire pour la globalité de ma vie.
Peu importe si je meurs jeune, le tout est de vivre heureux!

Et puis il y a de nouveau un "elle", un nouveau visage, une nouvelle force, une nouvelle énérgie, une nouvelle motivation/inspiration, une nouvelle lumière dans le tunnel de ma vie.
Je pourrais être heureux, mais ça marche pas encore, je sais que mon bonnheur n'est plus trés loin, il attend, il attend, et à, pour seule compagnie, l'amour.

Je les voit attendre et attendre et encore attendre comme un homme à la rue qui attends son pécule, comme une chienne qui attend le terme de sa douloureuse grossesse, comme une drogué qui attend l'aiguille, comme un alcoolique qui attends l'ouverture de sa prochaine bouteille.
La douleur existe pour avoir le droit d'écrire.



 
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